Les Gilets Jaunes Marseille-Centre sur radio galère
Le mercredi 19 juillet 2023, Anthony de radio galère invite les Gilets Jaunes à venir s’exprimer sur les ondes. Sylvain, Sylvianne, Claudine et Edouard représentent les Gilets Jaunes de Marseille-Centre. Voici un résumé de ces 45 minutes d’antenne.
Après un bref historique du groupe des Gilets Jaunes Marseille-Centre, Anthony enchaîne en demandant:
où en est le mouvement?
La fatigue est là, après quasiment 5 ans de lutte et une répression importante mais les Gilets Jaunes sont toujours là et la Jacquerie continue (Soulèvement des paysans au Moyen-âge).
Dans la région, les différents groupes de Gilets Jaunes se sont réunis pour créer les Gilets Jaunes PACA. Des AG ont été organisées à Bandol, Marseille, Avignon et Cannes.
Dans la rue le mouvement s’est sûrement essoufflé mais nous avons été un peu partout, le COVID et la réélection du président y ont contribué. Beaucoup de choses se sont faites et une convergence avec d’autres collectifs et d’autres combats comme les retraites ou les marches contre les violences policières ont pris forme.
Nous avons aussi abordé l’étiquette mise sur les Gilets Jaunes. Etiquette dure à faire partir et qui est également sur les victimes des violences policières.
Beaucoup de vies brisées à la suite des violences policières. Plus de 2400 blessés, beaucoup d’incarcérés.
Les actions deviennent communes à toute la région comme, par exemple, les affichages, la pose de banderoles, les prises de péages…
Encore beaucoup de soutien dans la population mais il faut aussi que tout le monde sorte, cela est plus efficace qu’un simple soutien.
La communication est importante mais difficile à mettre en place.
Le RIC:
Les différents groupes de la région se sont spécialisés. Le groupe Gilets Jaunes constituants de Cuers s’est spécialisé dans le RIC par exemple. Une pétition a été mise en place sur le site de l’Assemblée Nationale mais n’a pu aboutir car à l’heure actuelle le nombre de signatures pour lancer un projet de loi par les citoyens est trop important.
Pour instaurer le RIC il faut aussi changer la Constitution pour donner le pouvoir au peuple et cela nos gouvernants ne le veulent pas.
Un autre combat:
Nous sommes proches du collectif “Eau secours” du Var. Nous ne lâchons pas nos revendications premières mais le combat pour l’eau est vital.
Il faut rassembler sur le fondamental et faire rentrer notre RIC « démocratie directe » dans la constitution.
Depuis la révolution de 1789 pour un peuple souverain. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
La Présidentielle : vote à deux tours et donc vote par défaut.
L’Assemblée nationale : découpage électoral, donc non représentatif.
Le Sénat : élu par les grands électeurs (les maires et délégués des conseils municipaux), les députés, les conseillers régionaux, les conseillers départementaux (ou conseillers des collectivités similaires à statut particulier).
Le conseil constitutionnel : désigné par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat.
République après République, notre souveraineté nous a été volée. Les partis politiques ont dans leur programme un RIC pour les servir. Les syndicats n’ont pas pris position pour le RIC et donc ne l’ont pas inscrit dans leur statut.
D’une part le RIP (Référendum d’Initiative Populaire) est impossible à mettre en place et d’autre part la démocratie représentative favorise ce que nous subissons aujourd’hui (accords de couloir, intérêts individuels ou au service d’une idéologie et de la puissance financière.
Nous devons tous exiger le RIC (RERERENDUM D’INITIATIVE CITOYENNE » pour une démocratie directe.
Journée de partage et d'échange le 21 juin à Bandol
Rond-Point GJ Bandol
Le rond-point de Bandol vous accueillera pour une journée de partage et d'échange le 21 juin à partir de 10H30.
Voici le programme :
10H30 Accueil autour d'une boisson chaude (Thé, café, chocolat) et de viennoiseries.
Nous procéderons ensuite à la décoration du rond-point et la mise en place des stands d'information:
RIC
Problématiques de l'eau avec le collectif "Eau Voleurs"
Les Masques blancs
Syndicat GJ
Photos
Collecte Street Médics
13H30 Repas partagé
15H00 Débat sur le thème "Avenir des gilets jaunes"
17H00 Musique - Danse
19H00 Repas avec ambiance musicale
Prévoir une participation au repas du soir de 5€.
Apéritif (Vin d’orange)
Taboulé et salade de pâtes
Brochette de poulet marinée
Dessert (financier au chocolat).
Tout est fait "Maison" et cuit sur place par nos "chefs cuisto GJ". Pour des questions d'organisation, merci de vous inscrire (en indiquant le nombre de personnes).
Plus tard dans la soirée « Action »
Modalités pratiques pour cette journée du 21 juin a Bandol:
Hébergement
Pour nos amis venant de loin, il sera possible d'être hébergé. Il faut également s'inscrire (en indiquant le nombre de couchages désiré et pour chaque couchage s'il est pour 1 ou 2 personnes).
Pour vous y rendre:
Par autoroute A50, prendre la sortie 12. Le rond-point est tout de suite à la sortie.
Par le train, que vous veniez de Marseille ou de Toulon vous devez descendre à la gare de Bandol. Nous ferons une navette entre la gare et le rond-point. Merci de vous inscrire également en indiquant le nombre de personne et l'heure d'arrivée.
Toutes demandes de complément d'information et d'inscriptions doivent se faire impérativement via le formulaire de contact sur notre page.
Ce dernier jour de mai 2023 est marqué du sceau du secourisme sur le rond-point de Bandol. Le rendez-vous est fixé à 10H00. Denis (formateur de profession) assure l’animation de cette journée, qu’il nous dispense gratuitement.
C’est vers 10H30 qu’une bonne dizaine de participants se regroupent pour une présentation théorique du secourisme.
Denis, notre formateur
Ensuite, nous passons à la pratique.
Pour commencer, quelques exercices (application de pansement compressif, garrot, bandage), ensuite le RCP (réanimation cardio–pulmonaire) avec massage cardiaque accompagné ou pas de ventilation artificielle pour terminer sur une présentation de l’utilisation d’un défibrillateur.
Toute la famille “Mannequin”Massage cardiaque
A midi, c’est la pause repas.
Petit moment de restauration et détente.
Ce moment nous permet de poser des questions, afin de préciser les points abordés dans la matinée mais surtout d’échanger en toute convivialité sur de nombreux sujets, sans oublier de se remémorer ces 4 ans de luttes.
L’après-midi est consacré à la mise en PLS (position latérale de sécurité).
Première étape avant la mise sur le dos.Notre premier blessé.Position Superman avant le retournement.
Préparatifs au basculement en PLS.La personne est en PLS et peut attendre les secours.
De l’avis de tous, ce moment est le plus technique et compliqué de la journée, mais très important, car c‘est le geste que nous pourrions être amenés à utiliser le plus souvent.
Maintenant, nous allons pouvoir « digérer » ces données, peut-être les oublier partiellement, mais en tout cas sensibilisés au secourisme. Peut-être devrons nous prévoir une piqûre de rappel pour bien ancrer ces bons réflexes.
Quelques mannequins ont malheureusement perdu la vie cet après-midi, mais nous en avons tout de même sauvé plusieurs.
Ainsi se termine cette journée de secourisme au rond-point de Bandol.
Merci à tous les présents pour leur participation, à Sylvie qui a servi de cobaye et qui a été tour à tour scalpée, blessée à un bras pour, par la suite perdre ce membre, blessée à la cuisse…. Enfin tout s’est bien terminé et elle a pu rentrer chez elle en fin de journée.
Un très GRAND MERCI à Denis qui a su rendre cette journée instructive, intéressante et surtout très agréable grâce à son humour et sa gentillesse.
La journée se termine par notre réunion de groupe « hebdomadaire ».
Cela a commencé tôt dans la journée. L’équipe des gilets jaunes de Cuers s’est retrouvée sur son rond-point pour préparer cette rencontre. En effet, des GJ de plusieurs points du Var y ont rendez-vous pour 10H30.
Devant, face aux arrivants, c’est une oasis jaune (très jaune) qui fait son apparition. Tout y est, banderoles, panneaux, drapeaux, gilets jaunes, …
Quant aux coups de klaxon lancés pour annoncer les arrivées, ce sont en retour sifflets, signes de main et autres « Ahou ! Ahou ! » qui servent d’accueil.
Sur le rond-point, c’est également prêt pour ce repas partagé. Rien ne manque, nos hôtes sont à la hauteur de l’évènement.
Rendez-vous du 22 04 2023 au rond-point de CuersNos hôtes en plein préparatifs
Le groupe grossit au fur et à mesure que le temps passe pour atteindre une cinquantaine de personnes.
Certaines personnes peaufinent des pancartes pour l’opération qui aura lieu l’après-midi. D’autres finissent la préparation des agapes. Enfin, le plus grand nombre profite de ces moments pour y mener des échanges sur le mouvement, solliciter les voitures à klaxonner, distribuer des tracts.
Une sono est là pour permettre, à toute personne le souhaitant, de prendre la parole. Les participants sont enthousiastes, heureux de ces moments passés autour du buffet et d’un verre avant de partir pour l’objectif du jour. Le temps passe vite et il est l’heure de préciser le lieu de regroupement, de faire un point sur les participants, de parler de l’organisation et du covoiturage. Une deuxième équipe (composée de personnes plus proches du péage) nous attendra sur un second point de rendez-vous et cela afin de ne pas trop attirer l’attention.
L’opération ouverture du péage de FREJUS (Capitou).
Le départ est fixé à 13H45 pour une mise en place à 14H30.
Environ 50mn plus tard les premières voitures arrivent à destination. Une dizaine de gendarmes et douaniers sont présents et disséminés en trois points. Ce n’est pas pour nous ! De toutes les façons, nous ne sommes pas venus jusqu’ici pour faire demi-tour.
Les dernières voitures arrivent rapidement et la décision d’y aller est prise. C’est avec beaucoup de détermination mais aussi avec beaucoup de bonne humeur que la troupe (bigarrée pour l’instant) part pour ces 10mn de marche. En cours de route nous voyons l’autre groupe nous rejoindre. A l’approche du péage, tout le monde passe le gilet jaune. Les premiers gendarmes nous accueillent plutôt gentiment et les échanges sont presque cordiaux.
Ça y est, nous y sommes. Les autres gendarmes sur place nous font quelques remarques « Il faut rester sur le côté », « Vous ne pouvez pas y aller », …
Tout le monde continue son avancée, les ouvreurs sont déjà à l’œuvre, les automobilistes sont conviés à prendre les voies de gauche, les cônes sont mis en place, les caméras obstruées par des autocollants tout comme les lecteurs de plaques (pas de dégradations, c’est le mot d’ordre). D’autres sont déjà en train d’installer de grandes pancartes ou entravent deux voies d’une grande banderole.
Plus au loin, sur le pont traversant l’autoroute après le péage, 5 ou 6 personnes installent également une banderole.
Nous allons offrir la gratuité du péage du Capitou (Fréjus) pour les véhicules en direction de Nice.
Les automobilistes sont contents (le péage est de 9,80€) et le font savoir par de grands coups d’avertisseurs sonores (Rappel : les « dispositifs sonores portatifs » appelés aussi casseroles étant réservés à E. Macron, à ses ministres et députés qui refusent d’entendre le peuple). Voici notre façon de redonner un peu de pouvoir d’achat en attendant que les autoroutes nous soient rendues. Nous avons vu quelques gilets jaunes agités par la fenêtre.
Les gendarmes sont intervenus pour nous demander d’évacuer les lieux. Ce retrait s’est fait avec beaucoup de lenteur (et même un peu de jeu du chat et de la souris). Tout le monde s’est arrêté, à mi-chemin, pour une dernière intervention orale de plusieurs minutes interrompant de fait notre départ.
Cette ouverture du péage de Fréjus (Capitou) a duré plus de 2H30 et s’est achevée sur le chant « Ce n’est qu’un au revoir mes frères ».
Cette joyeuse troupe a rejoint les points de stationnement, un peu fatiguée, assoiffée et rouge de notre soleil du Sud mais très heureuse de ce grand moment. Tous se sont jurés de se retrouver rapidement pour une autre action.
Rappelons que ces dernières semaines il y a déjà eu ouverture des péages de Bandol, de La Ciotat, de nouveau Bandol mais de nuit.
Ce même jour, le péage de Lançon a également été ouvert 2H.
ON LACHE RIEN !
Rassemblement Cuers
Banderole sauver du mythique rond-point du Cannet des Maures
Echange avec les conducteur.
Pouvoir au peuple. Demande de référendum
Après plus de 2H30 nous évacuons le péage accompagnés des gendarmes
Voici un résumé en image des manifestations du 19 janvier à l’appel de l’intersyndicale interprofessionnel et de la manifestation du 21 janvier à Nice.
Quelques semaines après avoir célébré, sur nos ronds-points et dans les rues de Marseille, les 4 ans de notre mouvement, il est temps pour nous de réactualiser nos revendications et de rappeler ce qui fait notre identité.
Le contexte actuel
Les Gilets jaunes se sont levés, il y a plus de 4 ans, contre une taxe sur les carburants, mais au fond, notre révolte porte depuis ses débuts sur les fins de mois qui commencent dès le 10.
Force est de constater que la classe moyenne dans notre pays est en train de se paupériser à une vitesse vertigineuse. Le contrat social sur lequel notre société s’est construite n’est plus rempli : de nombreuses et nombreux travailleurs y participent, alimentant les caisses de l’état, pourtant, tous les services publics et les leviers de solidarité sont en train de s’effondrer. A force de confier la gestion de notre pays à des énarques hors-sol et à des cabinets de conseil dont le seul but est de se faire payer grassement, l’hôpital public, l’éducation nationale, de même que l’assurance chômage, ne sont plus en capacité de remplir leurs missions.
Nous venons de passer la période des fêtes de fin d’année, et un récent sondage Ifop indique que 34 % des personnes interrogées n’ont pas pu offrir de cadeaux à leurs proches cette année. Les prochaines factures d’électricité vont pousser de nombreuses PME à mettre la clef sous la porte, entraînant dans leur chute de trop nombreuses familles. La situation est en train de devenir dramatique, l’inflation bat chaque semaine des nouveaux records. Mais ce n’est pas une fatalité : les paradis fiscaux n’ont jamais été aussi florissants, les actionnaires et les grandes fortunes aussi riches. C’est cela, le vrai bilan du premier mandat de M. Macron : les milliardaires français ont vu leur patrimoine multiplié par 3.
Alors, stop ou encore ?
Pour nous, c’est STOP
Même si nous ne bénéficions plus de l’intérêt des grands médias, nous sommes au travail, contre les injustices sociales, fiscales. Nous allons prendre notre part dans la lutte contre la réforme des retraites, car repousser l’âge de la retraite, quand il n’y a pas de travail pour tout le monde, et quand le Conseil d’Orientation des Retraites indique que notre système est à l’équilibre jusqu’en 2070, cela n’a pas d’autre sens que de nous faire perdre des années de vie libérée du travail. Les millionnaires qui sont au gouvernement ne seront jamais impactés par leur réforme injuste.
Nous allons continuer de:
faire de l’éducation populaire, pour donner aux citoyen.ne.s des outils pour comprendre le déséquilibre organisé dans notre société, au bénéfice des plus riches. L’injustice n’est pas une fatalité !
soutenir des luttes telle que celle contre la carrière de Mazaugues car emblématique de la prédation des capitalistes sur nos biens communs.
nous lier avec les groupes militants dans lesquels nous retrouvons nos valeurs de solidarité et de lutte contre les injustices.
dénoncer l’accumulation des lois répressives, loi séparatisme, loi sécurité globale, et la LOPMI (Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur) qui délègue les pouvoirs des juges aux policiers, avec la création d’une amende forfaitaire délictuelle.
Nous sommes des humanistes, et ne donnerons jamais aucune prise à ceux qui cherchent à diviser le peuple pour mieux l’écraser, et ainsi servir les intérêts des puissants.
Notre identité
Nous sommes apartisan.e.s, mais bien entendu nous nous occupons de politique! Notre motivation : l’intérêt du plus grand nombre.
Notre société est passée par étapes successives dans une société de contrôle de 1.0 à 5.0 : le compteur linky, la loi de sécurité globale, la reconnaissance faciale, le fichage des citoyen.ne.s, les pass sanitaire et vaccinal, et demain quoi de plus? Le crédit social à la chinoise ? Des robots policiers ?
L’humain, la démocratie, ne sont plus au cœur des valeurs de notre pays. Seuls les intérêts de quelques uns, les plus riches, sont préservés.
Nous, Gilets jaunes, sommes sortis pour des raisons qui étaient propres à chacun.e il y a 4 ans. Participer à un même mouvement social a favorisé les échanges entres nous, les différences entre nous ont nourri ces échanges. Maintenir ces échanges est un travail quotidien, et nous ne lâchons rien, car nous le devons aux générations futures, mais aussi à toutes et tous, dès maintenant !
Aussi, quand s’élèvera la prochaine révolte populaire, nous serons prêt.e.s, encore plus déterminé.e.s qu’il y a 4 ans, et bien mieux préparé.e.s!
Enfin, vous pouvez nous rejoindre sur notre plateforme, que lie les Gilets jaunes de Paca et toutes les personnes qui les soutiennent : giletsjaunespaca.fr
Ce jour-là sera un moment fort, dans le respect et la sérénité retrouvées, pour :
– proposer et prendre des décisions dans le cadre d’une démocratie directe
– faire le bilan de nos actions revendicatives.
Le mouvement des Gilets Jaunes dans la société en crise, se positionne pour un juste partage des richesses produites qui permette de vivre et non de survivre.
Les industriels et les politiciens macronistes nous font la vie dure. Nous rejetons leur gestion partisane qui fait basculer dans la pauvreté et la faillite les PME et accroît le nombre de personnes vivant dans la rue.
Nous sommes apartisans ! Nous rassemblons le peuple qui subit ces politiques d’austérité.
Le MACRONISME c’est :
– une inflation à deux chiffres,
– la casse des services publics,
– la désindustrialisation en produisant à l’étranger.
– la guerre en Ukraine. En tant que président du conseil de l’union européenne de janvier à juin 2022, la responsabilité d’E. Macron est engagée. Compte tenu du nombre de pays qui financent ou envoient des armes c’est l’escalade, La troisième guerre mondiale par procuration est engagée avec comme enjeu l’accaparement de la richesse planétaire, dont les seules victimes sont les peuples.
Dans la rue nous avons été les premiers à crier : « la paix »
..,et pour 2023 E. Macron se réclame d’être avec nous alors, qu’il nous promet la baisse du pouvoir d’achat.
Tous ensemble le peuple de la rue et de l’entreprise, nous vaincrons !
RDV à Nice, Place Masséna samedi 7 janvier 2023 à 14h
Les macronistes ont choisi leur camp : celui du fric pour le fric.
De notre communication avec le peuple de la rue, il ressort de la COLÈRE, et une impatience pour nous libérer de l’oppression que nous subissons de la part de ces politiciens à la gestion désastreuse de la covid.
De la COLÈRE devant la gestion catastrophique de notre économie. Des décennies à culpabiliser l’augmentation des salaires soi-disant responsable de la hausse des prix. Une inflation à deux chiffres qui fait basculer dans la pauvreté la population et met en faillite les PME pendant que les industriels s’enrichissent un peu plus.
De la COLÈRE face à ces médias, sociétés anonymes cotées en bourse qui paraissent mettre sous anesthésie une partie du peuple. Les plateaux télé réunissent des participants dont pas un seul n’exprime une opposition.
Les réseaux sociaux : notre Sauveur ?
Le contrôle des consciences par les médias devient insupportable et nombreux sont ceux qui désertent les médias et vont chercher l’information sur les réseaux sociaux.
Nous vivons la réalité d’un combat du peuple qui doit être uni contre cette puissance financière du fric pour le fric et de ces politiciens à leur service.
Pour gagner il nous faut mettre de côté nos différences politiques et nous unir sur nos revendications : le RIC CARL etc…
Ce jour de Noël nous donnera la foi, notre combat sera victorieux !
Une convergence de luttes à Mazaugues contre le projet de carrière.
Des représentants de Collectifs militants issus des départements 04, 06, 13 et 83 ont bravé le froid et une météo peu clémente pour répondre dimanche 11 décembre 2022, à l’appel du Collectif Anti-Carrière de Mazaugues.
L’objectif de cette journée de mobilisation était double :
– définir une action d’ampleur régionale pour 2023.
– marcher sur la carrière de Mazaugues afin de réclamer la préservation de cette ressource inestimable qu’est l’eau en Provence.
Rappelons que le CACM se bat pour préserver des appétits industriels de la SAS Provence Granulats/Groupe Audemard, le plus important aquifère naturel du département, localisé à Mazaugues précisément sous le projet de carrière.
Les prises de parole ont largement reflété l’engagement et la détermination des Collectifs et Associations, mais également, d’importantes préoccupations communes concernant la préservation de l’eau et du vivant.
Ainsi, étaient présents :
Le Collectif Anti Carrière de Mazaugues, Alternatiba, le Collectif Elzeard Lure en résistance, la Confédération Paysanne, le Collectif Fonsante, le Collectif Hôpital Dracénie, le Groupe National de Surveillance des Arbres, les GJ Paca, le Collectif d’échanges citoyens du Pays d’Aix, les Fralibs, l’association Cad’E.A.U.
Terres de luttes avait de plus, manifesté son soutien à cette journée de mobilisation.
La réflexion issue du groupe de travail a permis de déterminer les 3 premières étapes de cette volonté de lancer une action commune en 2023 :
Trouver l’objet-> Protection de l’Eau car enjeu majeur en PACA à cause du réchauffement climatique, de l’augmentation des besoins et élément primordial pour l’humanité et les écosystèmes.
Trouver la cible-> Le préfet de Région car il a autorité sur les préfets de département qui ont tout pouvoir sur les projets (éoliennes et centrales photovoltaïques, ICPE dont carrières, routes, etc). En le ciblant, nous sommes bien sur une action d’ampleur régionale.
Trouver le lieu-> devant la Préfecture de Région à Marseille.
Les militants se donneront donc les moyens d’élaborer et de mettre en œuvre ensemble cette action commune.
La lutte se fait aussi en musique avec “Los Fralibos”.
Et parce que la musique et la lutte s’accordent bien, les artistes ouvriers de 1336 « Los Fralibos » ont ensuite réchauffé les cœurs et ravivé les espoirs avec talent et ferveur lors d’ un concert aussi militant que joyeux.
L’après-midi, un cortège d’une centaine de personnes a cheminé vers la carrière.
Nous nous dirigeons vers le site de la carrière.
Cette marche se voulait à la fois revendicative et informative. Certains ont pu découvrir ainsi la beauté du site avec les lapiaz en bordure du sentier et des indices de présence d’espèces protégées…
Zone défrichée et terrassée au nord de l’emprise de la carrière.
…avant de parvenir à une vaste zone de désolation invisible depuis la route, défrichée et terrassée au nord de l’emprise de la carrière…là où s’élevait une forêt, habitat d’intérêt communautaire abritant de nombreuses espèces protégées. La SAS Provence Granulats entend faire de cet espace mis à nu (pas encore bétonné), le lieu de ses installations avec bâtiments de broyage, concassage, lavage des cailloux bâtiment du personnel, bureaux, atelier mécanique et stock de carburant.
Les fumigènes et les slogans des manifestants ont acté leur détermination à faire stopper ce projet insensé. Les participants se sont séparés vers 16h, boostés par cette journée riche de rencontres et de réflexions partagées.
Fumigènes devant l’entrée des futures installations et bâtiments de Provence Granulats.
Extraits de quelques prises de parole :
Le Collectif Elzeard Lure en résistance
« Stop au photovoltaïque dans nos forêts ! ».
Porte-parole du collectif Elzeard – Lure en résistance.
« Outre qu’ils absorbent le gaz carbonique, faut-il rappeler l’importance des arbres, des forêts sur le cycle de l’eau ? Forêts et rivières ne font qu’un et si l’on détruit l’une, cela aura un impact sur l’autre.
Nos amis de la vallée de la Durance, rivière circulant dans la vallée au pied de la montagne de Lure, nous signalent que le déboisement et l’imperméabilisation des versants de la Durance dus aux centrales photovoltaïques, ont des conséquences très négatives sur la ressource en eau, sur cette source primordiale en PACA qu’est la Durance, et sur le climat : l’eau de pluie n’alimente plus les nappes phréatiques, elle ruisselle et érode les sols, rejoint très vite la Durance dont le débit peut alors augmenter brutalement pour ensuite ne pratiquement plus couler…
En même temps que nous résistons au déploiement des projets industriels nous cherchons à créer une vie en accord avec notre origine : le monde naturel. Cette perspective nous parait tout à fait soutenable, vivable, souhaitable et réjouissante »
L’association Cad’E.A.U.
« Prélevée gratuitement dans la nature, l’eau est un bien commun qui ne doit pas être commercialisé ».
Porte-parole de l’Association cad’E.A.U.
« L’association cad’E.A.U. réunit des citoyens des communes de la CAD (Communauté d’Agglomération Dracénoise), motivés par l’intérêt général et la préservation de la ressource en eau, refusant que ce bien, auparavant patrimoine naturel des communes, soit cédé à un monde marchand qui nous le facture au prix fort sans pour autant donner des garanties suffisantes sur une gestion de l’eau compatible avec la nécessité de préserver notre écosystème ».
Les Gilets Jaunes PACA
« La carrière de Mazaugues est emblématique de la prédation des capitalistes sur nos biens communs »
Porte-parole Gilets Jaunes PACA.
« Nous allons continuer de faire de l’Éducation populaire, pour donner aux citoyen.ne.s des outils pour comprendre le déséquilibre organisé dans notre société, au bénéfice des plus riches. L’injustice n’est pas une fatalité ! Nous allons continuer de soutenir des luttes telles que celle contre le projet de carrière à Mazaugues, emblématique de la prédation des capitalistes sur nos biens communs.
Nous allons continuer de nous lier avec les groupes militants dans lesquels nous retrouvons nos valeurs de solidarité et de lutte contre les injustices. Nous sommes des humanistes, et ne donnerons jamais aucune prise à ceux qui cherchent à diviser le peuple pour mieux l’écraser, et ainsi servir les intérêts des puissants. »
Le GNSA Groupe National de Surveillance des Arbres
« Comportons nous comme les arbres, quand l’un de nous faiblit, soyons là pour le soutenir »
Le groupe GNSA
« C’est ensemble que nous devons dire non au massacre du vivant. C’est ensemble que nous devons réclamer que la loi pour protéger les écosystèmes soit respectée. L’arbre est le moteur du cycle de l’eau. Sans arbre, il n’y a pas de pluie. Sans pluie, il n’y a pas d’eau. Sans eau, il n’y a pas de vie. Notre responsabilité de citoyens, notre responsabilité d’humains, notre responsabilité d’habitants de cette terre est de préserver ensemble, d’informer, de sensibiliser, d’alerter et d’agir ensemble pour préserver le vivant, donc pour protéger le cycle de la vie ».
La Confédération Paysanne PACA
Porte-parole de Confédération paysanne
« Pouvoir utiliser une eau de qualité pour produire de la nourriture de qualité est une évidente nécessité» .
Le Collectif Urgences Hôpital Dracénie
« L’eau, c’est notre santé et la santé n’est pas un coût…la santé c’est notre richesse”
Le Collectif Urgences Hôpital Dracénie apporte son soutien clair à la lutte contre le projet de carrière de Mazaugues car la défense de nos ressources naturelles et celle de l’hôpital public ont un sens identique : celui de la préservation de nos bien communs.