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Convoi citoyen de l'austérité 1

Convoi citoyen de l’austérité

 

Convoi contre l’austérité du 03 février 2024

Le départ du convoi (Le Muy):

Les participants au convoi citoyen de l’austérité arrivent, petit à petit, sur le rond-point du Muy. Ils viennent des environs mais également de Nice, de Marseille. Cette journée démarre dans une ambiance empreinte de convergence et d’amitié. Le départ, fixé à 10H30, aura finalement lieu à 10H45 en direction de Brignoles. Le convoi est composé de 6 ou 7 motos et d’une dizaine de voitures.

La première étape (Brignoles):

Le convoi rejoint alors l’action en cours effectuée par la confédération paysanne. Il s’agit du blocage du supermarché Leclerc. Le slogan de la confédération est « Affamons les affameurs ! » et leurs revendications sont « Pour la sortie des accords de libre-échange et des prix rémunérateurs ». L’accueil est chaleureux, convivial voir fraternel et la rencontre jalonnée de riches échanges. Mais, malheureusement, le moment de repartir vient de sonner.

La deuxième étape (Cuers):

Cette étape s’effectue sur le rond-point près de l’Intermarché, lieu de rassemblement des gilets jaunes constituants 83.

Comme le dit une GJ de Cuers : « il y a beaucoup de monde, il en arrive de partout ». Puis, aux coups de klaxon du convoi répondent les applaudissements, les coups de sifflets. On entend même parler de liesse. Après une demi-heure de pause et de restauration, c’est vers 14H30 que le convoi est reparti en direction de Bandol.

La dernière étape (Bandol):

La Police Nationale était présente (sur le parking du péage) depuis le début d’après-midi et l’entrée de la ville de Bandol bouclée par la Police Municipale. Comme quoi les réseaux sont surveillés par nos autorités (pour ceux qui en doutaient encore). Dès que nous avons entendu, au loin, les avertisseurs sonores des motos (en tête de convoi), la présence policière s’est faite plus présente au rond-point.

Enfin, à 15H30, les premiers phares sont apparus à l’entrée de la ligne droite (environ 350m) qui mène au rond-point. Cette grande double voie s’est remplie sur toute la longueur. Quel spectacle ! Ce convoi est bien une réussite. Nous avions entre 10 et 12 motos en plus des 20 et 25 voitures soit près de 70 personnes.

Les participants ont pu finir de se restaurer, au son de la musique, tout en échangeant sur la journée, sur les sujets du quotidien. Quelques prises de paroles (notamment des remerciements) et ensuite une grande farandole s’est constituée.

Conclusion:

Ce que nous pouvons retenir de cette journée c’est ce qui a pu être dit ou ressenti : « c’est magnifique », « c’est réussi », « cela fait chaud au cœur », « belle mobilisation », …

En effet, ce que nous retiendrons de ce convoi citoyen de l’austérité c’est qu’il existe encore une belle force de contestation. On peut encore mobiliser, rapidement, de nombreuses personnes.

MERCI aux organisateurs, aux personnes qui ont partagé l’évènement auprès de leurs contacts et des réseaux sociaux, aux participants et à ceux qui ont organisé les points « étape ».

 

  • Convoi citoyen de l'austérité 1
    Une voiture au départ du convoi citoyen de l'austérité

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Renationalisons la gestion des autoroutes.

Reprenons la main sur nos autoroutes

Logo de La Marianne de Bandol

Exigeons la renationalisation de la gestion des autoroutes.

Les rapports se multiplient (Cour des comptes, Parlement, Autorité de la concurrence, …) sur les profits exorbitants des sociétés d’autoroutes. Un rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances) de 2021, caché par le gouvernement est révélé en 2023 par le Canard Enchaîné. Sa lecture est très intéressante.

Rapport IGF (Lire surtout les 3 premières pages)           

https://www.igf.finances.gouv.fr/files/live/sites/igf/files/contributed/IGF%20internet/2.RapportsPublics/2023/21032023_Rapport_SCA_annexes.pdf

Les gouvernements successifs ont toujours joué le jeu de ces sociétés (Vinci, Eiffage, Abertis) depuis la concession de gestion qui leur a été vendue à un prix dérisoire. Le problème n’est d’ailleurs pas dans le prix, mais sur le principe même de cette perte de recette pour l’état. Les citoyens ont payé ces autoroutes (et payent encore) pendant que les sociétés privées empochent les droits de péage.

Un document audio de France Inter est très éclairant.     

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mardi-30-mai-2023-6574428

Nous y retrouvons pêle-mêle : E. Borne, B. Le Maire, A. Kohler, E. Macron et bien d’autres.

Et ce n’est pas fini, la Caisse des Dépôts et Consignations (institution financière publique) envisage de vendre la totalité de ses parts dans le viaduc de Millau alors que celui-ci présente un bénéfice net de 48 millions d’€. Déjà sous concession Eiffage, Il deviendrait entièrement privé. Ne laissons pas faire !

Et pourtant, une nouvelle augmentation de prix des péages de 4,75% est prévue pour février 2024.

 

STOPPONS CE RACKET !

LES GILETS JAUNES RECLAMENT LA RESTITUTION DES BIENS COMMUNS PRIVATISES AU PEUPLE.

PLUS UNE SEULE PRIVATISATION SANS UNE CONSULTATION DE LA POPULATION PAR LE RIC.

ON EST LA ET ON NE LÂCHERA RIEN ! REJOIGNEZ-NOUS !

ROND-POINT ALPHONSE JUIN BANDOL LE MERCREDI APRES-MIDI

Site internet : giletsjaunespaca.fr

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5 ans des Gilets Jaunes - Rond-point de Bandol

5 ans Gilets Jaunes de Bandol

Logo de La Marianne de Bandol

Le 17 novembre 2023

Ce jour marquait les 5 ans d’existence des Gilets Jaunes. Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées sur leur rond-point historique (en bas de la sortie d’autoroute de Bandol) pour commémorer cette journée du 17 novembre 2018. Nous ne referons pas toute l‘histoire, mais simplement, nous rappellerons qu’il y a 5 ans un des plus grands mouvements populaire, spontané a eu lieu puisque que plus d’un million de citoyens, de tous horizons politiques et sociaux, a voulu montrer qu’on ne l’écoutait pas, qu’on ne le voyait pas, en endossant un gilet jaune.

Nous étions moins nombreux, certes, mais tout aussi déterminés à nous faire entendre, à nous faire voir.

Le groupe avait programmé plusieurs actions et notamment l’installation de nombreuses banderoles rappelant notre demande de démocratie par le RIC CARL et non le RIP d’Etat, créé par nos « dirigeants », nécessitant de remplir de telles conditions qu’ils se trouvent à l’abri d’une mise en application. Mais aussi des banderoles demandant la destitution de Macron (en application de l’article 68), et par voie de conséquence de tous ses acolytes, qui ne gouvernent plus que grâce au Conseil de défense et par l’utilisation du 49.3.

Malheureusement, le vent violent ne nous a pas permis de le faire et nous a réduit seulement à un rôle de présence, d’échange et de préparation de la journée de rassemblement du 18 novembre.

Le 18 novembre

Dès 10H00 du matin, une équipe est sur place pour parer le rond-point de revendications et de décorations, organiser le lieu du rassemblement, et vers 12H00, accrocher les banderoles sur «3 ronds-points de la ville de Bandol et sur les deux ponts d’autoroute encadrant le péage éponyme.

Nous avons vu arriver près de 100 personnes pour participer au repas que nous avions préparé.

Avant de passer à table, plusieurs temps de parole ont été accordés aux participants qui le souhaitaient.

L’après-midi a donné lieu à des moments musicaux, à des surprises, avec, notamment la venue de David Van Hemelryck (Le pilote) qui nous a apporté sa légendaire banderole «#DESTITUTION», faute d’avoir pu survoler le rond-point pour des raisons techniques. Une grande chaîne humaine s’est formée tout autour du rond-point.

Les gens ont pu également échanger leurs idées, leurs espoirs, leurs contacts, tout cela en musique. Nous sommes également montés au péage pour rappeler à tous que c’était là, 5 ans auparavant, que tout avait commencé.

La soirée s’est déroulée autour d’un feu de palettes en partageant les restes, enrichis de quelques achats complémentaires. Cette commémoration des 5 ans des Gilets Jaunes s’est terminée en apothéose par un grand feu d’artifice sous les yeux de la Police Nationale qui nous a accompagnés une bonne partie de la journée en toute bienveillance.

  • 5 ans Gilets Jaunes Péage de La Ciotat
    (17/11/2023) Anniversaire au péage de La Ciotat
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Gilets Jaunes à Radio Galère

Les Gilets Jaunes Marseille-Centre sur radio galère

Le mercredi 19 juillet 2023, Anthony de radio galère invite les Gilets Jaunes à venir s’exprimer sur les ondes. Sylvain, Sylvianne, Claudine et Edouard représentent les Gilets Jaunes de Marseille-Centre. Voici un résumé de ces 45 minutes d’antenne.

Après un bref historique du groupe des Gilets Jaunes Marseille-Centre, Anthony enchaîne en demandant:

où en est le mouvement?

La fatigue est là, après quasiment 5 ans de lutte et une répression importante mais les Gilets Jaunes sont toujours là et la Jacquerie continue (Soulèvement des paysans au Moyen-âge).

Dans la région, les différents groupes de Gilets Jaunes se sont réunis pour créer les Gilets Jaunes PACA. Des AG ont été organisées à Bandol, Marseille, Avignon et Cannes.

Dans la rue le mouvement s’est sûrement essoufflé mais nous avons été un peu partout, le COVID et la réélection du président y ont contribué. Beaucoup de choses se sont faites et une convergence avec d’autres collectifs et d’autres combats comme les retraites ou les marches contre les violences policières ont pris forme.

Nous avons aussi abordé l’étiquette mise sur les Gilets Jaunes. Etiquette dure à faire partir et qui est également sur les victimes des violences policières.

Beaucoup de vies brisées à la suite des violences policières. Plus de 2400 blessés, beaucoup d’incarcérés.

Les actions deviennent communes à toute la région comme, par exemple, les affichages, la pose de banderoles, les prises de péages…

Encore beaucoup de soutien dans la population mais il faut aussi que tout le monde sorte, cela est plus efficace qu’un simple soutien.

La communication est importante mais difficile à mettre en place.

Le RIC:

Les différents groupes de la région se sont spécialisés. Le groupe Gilets Jaunes constituants de Cuers s’est spécialisé dans le RIC par exemple. Une pétition a été mise en place sur le site de l’Assemblée Nationale mais n’a pu aboutir car à l’heure actuelle le nombre de signatures pour lancer un projet de loi par les citoyens est trop important.

Pour instaurer le RIC il faut aussi changer la Constitution pour donner le pouvoir au peuple et cela nos gouvernants ne le veulent pas.

Un autre combat:

Nous sommes proches du collectif “Eau secours” du Var. Nous ne lâchons pas nos revendications premières mais le combat pour l’eau est vital.

 

Pour réécouter l’émission :

Radio galère a accueilli le groupe de Gilets Jaunes de Marseille-Centre sur son antenne.

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Billet d’un Gilet Jaune de Nice (06)

Il faut rassembler sur le fondamental et faire rentrer notre RIC « démocratie directe » dans la constitution.

Depuis la révolution de 1789 pour un peuple souverain. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

  • La Présidentielle : vote à deux tours et donc vote par défaut.
  • L’Assemblée nationale : découpage électoral, donc non représentatif.
  • Le Sénat : élu par les grands électeurs (les maires et délégués des conseils municipaux), les députés, les conseillers régionaux, les conseillers départementaux (ou conseillers des collectivités similaires à statut particulier).
  • Le conseil constitutionnel : désigné par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat.

République après République, notre souveraineté nous a été volée. Les partis politiques ont dans leur programme un RIC pour les servir. Les syndicats n’ont pas pris position pour le RIC et donc ne l’ont pas inscrit dans leur statut.

D’une part le RIP (Référendum d’Initiative Populaire) est impossible à mettre en place et d’autre part la démocratie représentative favorise ce que nous subissons aujourd’hui (accords de couloir, intérêts individuels ou au service d’une idéologie et de la puissance financière.

Nous devons tous exiger le RIC (RERERENDUM D’INITIATIVE CITOYENNE » pour une démocratie directe.

 

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Journée de partage et d’échange 21 Juin Bandol

Journée de partage et d'échange le 21 juin à Bandol

Journée de partage et d'échange le 21 juin à Bandol
Rond-Point GJ Bandol

Le rond-point de Bandol vous accueillera pour une journée de partage et d'échange le 21 juin à partir de 10H30.

Voici le programme :

10H30 Accueil autour d'une boisson chaude (Thé, café, chocolat) et de viennoiseries.

Nous procéderons ensuite à la décoration du rond-point et la mise en place des stands d'information:
  • RIC
  • Problématiques de l'eau avec le collectif "Eau Voleurs"
  • Les Masques blancs
  • Syndicat GJ
  • Photos
  • Collecte Street Médics 

13H30 Repas partagé

15H00 Débat sur le thème "Avenir des gilets jaunes"

17H00 Musique - Danse

19H00 Repas avec ambiance musicale

Prévoir une participation au repas du soir de 5€.
  • Apéritif (Vin d’orange)
  • Taboulé et salade de pâtes
  • Brochette de poulet marinée
  • Dessert (financier au chocolat).
Tout est fait "Maison" et cuit sur place par nos "chefs cuisto GJ". Pour des questions d'organisation, merci de vous inscrire (en indiquant le nombre de personnes).

Plus tard dans la soirée « Action »

Modalités pratiques pour cette journée du 21 juin a Bandol:

Hébergement

Pour nos amis venant de loin, il sera possible d'être hébergé. Il faut également s'inscrire (en indiquant le nombre de couchages désiré et pour chaque couchage s'il est pour 1 ou 2 personnes).

Pour vous y rendre:

Par autoroute A50, prendre la sortie 12. Le rond-point est tout de suite à la sortie.

Par le train, que vous veniez de Marseille ou de Toulon vous devez descendre à la gare de Bandol. Nous ferons une navette entre la gare et le rond-point. Merci de vous inscrire également en indiquant le nombre de personne et l'heure d'arrivée.

Toutes  demandes de complément d'information et d'inscriptions doivent se faire impérativement via le formulaire de contact sur notre page.

Contactez-nous via le formulaire de contact

 

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Voici les mannequins qui servent à l'exercice de massage cardiaque.

Secourisme au rond-point de Bandol

Journée de sensibilisation au secourisme

 

Ce dernier jour de mai 2023 est marqué du sceau du secourisme sur le rond-point de Bandol. Le rendez-vous est fixé à 10H00. Denis (formateur de profession) assure l’animation de cette journée, qu’il nous dispense gratuitement.

C’est vers 10H30 qu’une bonne dizaine de participants se regroupent pour une présentation théorique du secourisme.

Denis, notre formateur

Ensuite, nous passons à la pratique.

Pour commencer, quelques exercices (application de pansement compressif, garrot, bandage), ensuite le RCP (réanimation cardiopulmonaire) avec massage cardiaque accompagné ou pas de ventilation artificielle pour terminer sur une présentation de l’utilisation d’un défibrillateur.

Voici les mannequins qui servent à l'exercice de massage cardiaque.
Toute la famille “Mannequin”                          
Pratique d'un massage cardiaque.
Massage cardiaque

 

 

 

 

 

 

 

 

A midi, c’est la pause repas.

Petit moment de restauration et détente.

Ce moment nous permet de poser des questions, afin de préciser les points abordés dans la matinée mais surtout d’échanger en toute convivialité sur de nombreux sujets, sans oublier de se remémorer ces 4 ans de luttes.

L’après-midi est consacré à la mise en PLS (position latérale de sécurité).

Première étape avant la mise sur le                                    dos.
Mise en position de PLS (Position latérale de sécurité) - 1
Notre premier blessé.
Mise en position de PLS (Position latérale de sécurité) - 2
Position Superman avant le                                   retournement.

 

 

Mise en position de PLS (Position latérale de sécurité) - 4
Préparatifs au basculement en PLS.
Mise en position de PLS (Position latérale de sécurité) - 5
La personne est en PLS et peut                        attendre les secours.

 

 

 

 

 

 

De l’avis de tous, ce moment est le plus technique et compliqué de la journée, mais très important, car c‘est le geste que nous pourrions être amenés à utiliser le plus souvent.

Maintenant, nous allons pouvoir « digérer » ces données, peut-être les oublier partiellement, mais en tout cas sensibilisés au secourisme. Peut-être devrons nous prévoir une piqûre de rappel pour bien ancrer ces bons réflexes.

Quelques mannequins ont malheureusement perdu la vie cet après-midi, mais nous en avons tout de même sauvé plusieurs.

Ainsi se termine cette journée de secourisme au rond-point de Bandol.

Merci à tous les présents pour leur participation, à Sylvie qui a servi de cobaye et qui a été tour à tour scalpée, blessée à un bras pour, par la suite perdre ce membre, blessée à la cuisse…. Enfin tout s’est bien terminé et elle a pu rentrer chez elle en fin de journée.

Un très GRAND MERCI à Denis qui a su rendre cette journée instructive, intéressante et surtout très agréable grâce à son humour et sa gentillesse.

La journée se termine par notre réunion de groupe « hebdomadaire ».

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Journée de partage (Cuers) et ouverture péage Fréjus (Capitou) 22 04 2023

Une journée de partage et d’action

Le rond-point de Cuers.

Cela a commencé tôt dans la journée. L’équipe des gilets jaunes de Cuers s’est retrouvée sur son rond-point pour préparer cette rencontre. En effet, des GJ de plusieurs points du Var y ont rendez-vous pour 10H30.

Devant, face aux arrivants, c’est une oasis jaune (très jaune) qui fait son apparition. Tout y est, banderoles, panneaux, drapeaux, gilets jaunes, …

Quant aux coups de klaxon lancés pour annoncer les arrivées, ce sont en retour sifflets, signes de main et autres « Ahou ! Ahou ! » qui servent d’accueil.

Sur le rond-point, c’est également prêt pour ce repas partagé. Rien ne manque, nos hôtes sont à la hauteur de l’évènement.

Rendez-vous du 22 04 2023 au rond-point de Cuers
Nos hôtes en plein préparatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Le groupe grossit au fur et à mesure que le temps passe pour atteindre une cinquantaine de personnes.

Certaines personnes peaufinent des pancartes pour l’opération qui aura lieu l’après-midi. D’autres finissent la préparation des agapes. Enfin, le plus grand nombre profite de ces moments pour y mener des échanges sur le mouvement, solliciter les voitures à klaxonner, distribuer des tracts.

Une sono est là pour permettre, à toute personne le souhaitant, de prendre la parole. Les participants sont enthousiastes, heureux de ces moments passés autour du buffet et d’un verre avant de partir pour l’objectif du jour. Le temps passe vite et il est l’heure de préciser le lieu de regroupement, de faire un point sur les participants, de parler de l’organisation et du covoiturage. Une deuxième équipe (composée de personnes plus proches du péage) nous attendra sur un second point de rendez-vous et cela afin de ne pas trop attirer l’attention.

L’opération ouverture du péage de FREJUS (Capitou).

Le départ est fixé à 13H45 pour une mise en place à 14H30.

Environ 50mn plus tard les premières voitures arrivent à destination. Une dizaine de gendarmes et douaniers sont présents et disséminés en trois points. Ce n’est pas pour nous ! De toutes les façons, nous ne sommes pas venus jusqu’ici pour faire demi-tour.

Les dernières voitures arrivent rapidement et la décision d’y aller est prise. C’est avec beaucoup de détermination mais aussi avec beaucoup de bonne humeur que la troupe (bigarrée pour l’instant) part pour ces 10mn de marche. En cours de route nous voyons l’autre groupe nous rejoindre. A l’approche du péage, tout le monde passe le gilet jaune. Les premiers gendarmes nous accueillent plutôt gentiment et les échanges sont presque cordiaux.

Ça y est, nous y sommes. Les autres gendarmes sur place nous font quelques remarques « Il faut rester sur le côté », « Vous ne pouvez pas y aller », …

Tout le monde continue son avancée, les ouvreurs sont déjà à l’œuvre, les automobilistes sont conviés à prendre les voies de gauche, les cônes sont mis en place, les caméras obstruées par des autocollants tout comme les lecteurs de plaques (pas de dégradations, c’est le mot d’ordre). D’autres sont déjà en train d’installer de grandes pancartes ou entravent deux voies d’une grande banderole.

Plus au loin, sur le pont traversant l’autoroute après le péage, 5 ou 6 personnes installent également une banderole.

Nous allons offrir la gratuité du péage du Capitou (Fréjus) pour les véhicules en direction de Nice.

Les automobilistes sont contents (le péage est de 9,80€) et le font savoir par de grands coups d’avertisseurs sonores (Rappel : les « dispositifs sonores portatifs » appelés aussi casseroles étant réservés à E. Macron, à ses ministres et députés qui refusent d’entendre le peuple). Voici notre façon de redonner un peu de pouvoir d’achat en attendant que les autoroutes nous soient rendues. Nous avons vu quelques gilets jaunes agités par la fenêtre.

Les gendarmes sont intervenus pour nous demander d’évacuer les lieux. Ce retrait s’est fait avec beaucoup de lenteur (et même un peu de jeu du chat et de la souris). Tout le monde s’est arrêté, à mi-chemin, pour une dernière intervention orale de plusieurs minutes interrompant de fait notre départ.

Cette ouverture du péage de Fréjus (Capitou) a duré plus de 2H30 et s’est achevée sur le chant « Ce n’est qu’un au revoir mes frères ».

Cette joyeuse troupe a rejoint les points de stationnement, un peu fatiguée, assoiffée et rouge de notre soleil du Sud mais très heureuse de ce grand moment. Tous se sont jurés de se retrouver rapidement pour une autre action.

Rappelons que ces dernières semaines il y a déjà eu ouverture des péages de Bandol, de La Ciotat, de nouveau Bandol mais de nuit.

Ce même jour, le péage de Lançon a également été ouvert 2H.

ON LACHE RIEN !

  • Les gilets jaunes du Var se sont donné rendez-vous au rond-point de Cuers.
    Rassemblement Cuers

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Communiqué Gilets Jaunes PACA

Communiqué des Gilets jaunes de Paca

Logo officiel du Collectif Gilets Jaunes PACA.

Contact:            Site internet : giletsjaunespaca.fr

Adresse mail : giletsjaunespaca@proton.me

Janvier 2023

 

 

Quelques semaines après avoir célébré, sur nos ronds-points et dans les rues de Marseille, les 4 ans de notre mouvement, il est temps pour nous de réactualiser nos revendications et de rappeler ce qui fait notre identité.

Le contexte actuel

Les Gilets jaunes se sont levés, il y a plus de 4 ans, contre une taxe sur les carburants, mais au fond, notre révolte porte depuis ses débuts sur les fins de mois qui commencent dès le 10.

Force est de constater que la classe moyenne dans notre pays est en train de se paupériser à une vitesse vertigineuse. Le contrat social sur lequel notre société s’est construite n’est plus rempli : de nombreuses et nombreux travailleurs y participent, alimentant les caisses de l’état, pourtant, tous les services publics et les leviers de solidarité sont en train de s’effondrer. A force de confier la gestion de notre pays à des énarques hors-sol et à des cabinets de conseil dont le seul but est de se faire payer grassement, l’hôpital public, l’éducation nationale, de même que l’assurance chômage, ne sont plus en capacité de remplir leurs missions.

Nous venons de passer la période des fêtes de fin d’année, et un récent sondage Ifop indique que 34 % des personnes interrogées n’ont pas pu offrir de cadeaux à leurs proches cette année. Les prochaines factures d’électricité vont pousser de nombreuses PME à mettre la clef sous la porte, entraînant dans leur chute de trop nombreuses familles. La situation est en train de devenir dramatique, l’inflation bat chaque semaine des nouveaux records. Mais ce n’est pas une fatalité : les paradis fiscaux n’ont jamais été aussi florissants, les actionnaires et les grandes fortunes aussi riches. C’est cela, le vrai bilan du premier mandat de M. Macron : les milliardaires français ont vu leur patrimoine multiplié par 3.

Alors, stop ou encore ?

Pour nous, c’est STOP

Même si nous ne bénéficions plus de l’intérêt des grands médias, nous sommes au travail, contre les injustices sociales, fiscales. Nous allons prendre notre part dans la lutte contre la réforme des retraites, car repousser l’âge de la retraite, quand il n’y a pas de travail pour tout le monde, et quand le Conseil d’Orientation des Retraites indique que notre système est à l’équilibre jusqu’en 2070, cela n’a pas d’autre sens que de nous faire perdre des années de vie libérée du travail. Les millionnaires qui sont au gouvernement ne seront jamais impactés par leur réforme injuste.

Nous allons continuer de:

  • faire de l’éducation populaire, pour donner aux citoyen.ne.s des outils pour comprendre le déséquilibre organisé dans notre société, au bénéfice des plus riches. L’injustice n’est pas une fatalité !
  • soutenir des luttes telle que celle contre la carrière de Mazaugues car emblématique de la prédation des capitalistes sur nos biens communs.
  • nous lier avec les groupes militants dans lesquels nous retrouvons nos valeurs de solidarité et de lutte contre les injustices.
  • dénoncer l’accumulation des lois répressives, loi séparatisme, loi sécurité globale, et la LOPMI (Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur) qui délègue les pouvoirs des juges aux policiers, avec la création d’une amende forfaitaire délictuelle.

Nous sommes des humanistes, et ne donnerons jamais aucune prise à ceux qui cherchent à diviser le peuple pour mieux l’écraser, et ainsi servir les intérêts des puissants.

 

Notre identité

Nous sommes apartisan.e.s, mais bien entendu nous nous occupons de politique! Notre motivation : l’intérêt du plus grand nombre.

Notre société est passée par étapes successives dans une société de contrôle de 1.0 à 5.0 : le compteur linky, la loi de sécurité globale, la reconnaissance faciale, le fichage des citoyen.ne.s, les pass sanitaire et vaccinal, et demain quoi de plus? Le crédit social à la chinoise ? Des robots policiers ?

L’humain, la démocratie, ne sont plus au cœur des valeurs de notre pays. Seuls les intérêts de quelques uns, les plus riches, sont préservés.

Nous, Gilets jaunes,  sommes sortis pour des raisons qui étaient propres à chacun.e il y a 4 ans. Participer à un même mouvement social a favorisé les échanges entres nous, les différences entre nous ont nourri ces échanges. Maintenir ces échanges est un travail quotidien, et nous ne lâchons rien, car nous le devons aux générations futures, mais aussi à toutes et tous, dès maintenant !

Aussi, quand s’élèvera la prochaine révolte populaire, nous serons prêt.e.s, encore plus déterminé.e.s qu’il y a 4 ans, et bien mieux préparé.e.s!

Enfin, vous pouvez nous rejoindre sur notre plateforme, que lie les Gilets jaunes de Paca et toutes les personnes qui les soutiennent : giletsjaunespaca.fr

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